août 08, 2015

Un amour de Swann - Review





Mon dieu.



Hé ben Proust c'est pénible à lire hein. 



"Un amour de Swann" est la deuxième partie de Du Côté de chez Swann, premier volume de l'oeuvre A la recherche du temps perdu de Marcel Proust. Elle a également été publiée en tant que roman indépendant à l'oeuvre, puisque elle peut être lue sans pression (ou presque).
Et c'est, littéralement, le récit d'un amour de Charles Swann : un jeune aristocrate de la France des années 1900 qui connaît tellement de beau monde qu'il dîne régulièrement avec le Président de la République. Zen.   250 pages durant lesquelles Charlie ne pense qu'à sa bien-aimée, Odette de Crécy, petite bourgeoise un peu vulgaire et ma foi simple d'esprit (j'ai le droit de critiquer, c'est Swann lui-même qui l'a dit). 
C'est bien beau, deux jeunes qui s'aiment et qui prennent leur pied en -comme il est dit très poétiquement dans le livre- "à faire cattleya"...

*explication* le premier soir où ils ont couché ensembles, Odette portait des caTtleyas qui bordaient le décolleté de sa robe et notre coquinou de Swann a commencé le cours d'anatomie par "remettre en place les fleurs qui tombaient un peu". L'expression leur est restée  *fin de l'explication*

... mais l'amour ne dure qu'un temps, comme disait je sais plus qui, et forcément Odette n'aime plus Charles qui désespère pendant 150 pages, pour finir par se faire une raison et décider de juste la voir de temps en temps comme des bons vieux amis. MAIS c'est quand même un gros stalkeur vu que pendant toute leur relation, il la fait espionner pour savoir ce qu'elle fait de sa vie. PAS CREEPY DU TOUT CHARLIE. (Bon au final il découvre qu'Odette avait d'autres amants, mais ça encore il lui pardonne : par contre le fait qu'elle ait forniqué un peu avec des filles alors ça C'EST LE POMPON MA PAUV' DAME. Pardon.)

L'intrigue se finit sur une phrase qui, au bout de longues heures de lecture forcée, m'a achevée : Swann s'apitoie d'avoir passé autant d'années de sa vie à aimer une "femme qui n'était même pas [son] genre !" MAIS PUTAIN POURQUOI TU NOUS INFLIGES DES ANNÉES DE TA VIE A PARLER D'ELLE ALORS QUE AAAARHGGG TU SOULES PUTAIN DE MEEERDE









En conclusion, j'ai pas aimé lire "Un amour de Swann". Comment ça vous aviez déjà deviné ?!
MAIS je tiens à préciser que le style d'écriture de Proust est bien partiulier (phrases interminables qui retardent ta pause pipi et te font perdre le sens du début au bout de dix lignes), et que, même s'il est pénible à lire, j'ai hâte de l'étudier pour en saisir le sens.  

Voyons le côté positif des choses, ça fait un pavé de moins à lire pendant l'année et au moins c'est fait. Maintenant je m'attaque à Don Quichotte, mais vu la longeur des extraits (un indice : ils sont courts) je pense pas faire de review dessus. A la prochaine donc, avec un autre roman d'un auteur sûrement farfelu.

 La bise.